Phénomène d’intrication quantique appliqué pour la première fois aux organismes multicellulaires
@sebastian kaulitsky/123rf.com
Le phénomène d’intrication quantique a été appliqué pour la première fois à des organismes multicellulaires.Mais tous les scientifiques ne conviennent pas que l’expérience a été un succès
Une expérience unique menée par des chercheurs de l’Université de Singapour a montré que les organismes peuvent survivre à l’intrication quantique : les organismes choisis pour l’étude étaient des spécimens de tardigrade du Danemark.cette tardigrade (est aussi appelé ours d’eau) sont de minuscules animaux connus pour leur incroyable résistance aux chocs, aux températures extrêmes, au manque d’oxygène et même aux balles (comme le prouve cette étude ridicule) grâce à leur capacité à aller se reposer – une sorte d’hibernation – qui assure sa rédemption.
L’Intrication quantiqueC’est plutôt l’un des phénomènes les plus mystérieux liés à la mécanique quantique, et même aujourd’hui, tous les scientifiques ne sont pas d’accord là-dessus.En pratique, il s’agit d’un lien (un emmêlé Exactement) entre deux ou plusieurs systèmes physiques qui interagissent les uns avec les autres, même s’ils sont physiquement éloignés : un changement d’état d’un système implique un changement de l’autre.
L’impact potentiel de cet enchevêtrement a fortement stimulé les auteurs de science-fiction, qui ont imaginé des phénomènes tels que la téléportation même à l’échelle humaine – mais avec des réalités d’application bien plus limitées. Pensée à l’origine comme ne s’appliquant qu’au monde des particules subatomiques, cette connexion a été progressivement appliquée à des objets de plus en plus complexes – jusqu’à ce que les formes de vie multicellulaires, caractérisées par les tardigrades, soient connectées à deux circuits.
Pour comprendre cette expérience, vous avez besoin d’un diplôme en physique, mais nous allons essayer de l’expliquer de manière simple.L’objectif de l’équipe de recherche est deDémontrer la possibilité d’études quantiques de systèmes (tardigrades) sans perturber leur fonctionnement biologiqueLe petit animal « hiberne » déjà dans des températures inférieures à zéro : dans des conditions de vie aussi extrêmes, les tardigrades perdent leurs fonctions vitales et raccourcissent leur longueur des deux tiers.
Le tardigrade était alors placé entre ses circuits supraconducteurs, ce qui donnait vie au qubit (QUBIT B) : le circuit contenant le tardigrade était alors couplé à un circuit voisin (QUBIT A).Des expériences montrent que tout changement d’état quantique qubit Il a également produit des changements tardigrades. Après 17 jours d’expérience, les tardigrades ont été relâchés et réchauffés à température ambiante, démontrant que leurs fonctions vitales étaient maintenues.
Il y a beaucoup de scepticisme autour de l’étudepour le moment seulement Aperçu par les pairs, tous les scientifiques ne sont pas convaincus de son succès et des implications que cela peut avoir pour notre avenir. De plus, l’incapacité de l’espèce humaine (et de nombreux animaux) à suspendre leurs fonctions vitales en entrant dans un état d’hibernation nous empêcherait d’appliquer les découvertes pour l’instant à notre espèce.
Mais, surtout, on se demande si les pauvres tardigrades veulent être les premiers « animaux quantiques » possibles… ils peuvent en effet résister à tout, mais nous n’avons pas le droit de risquer notre vie pour cela.
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Source : arXviv
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