Cent quarante-deux marches sont devenues le symbole d’une belle ville du sud de l’Italie. Bien sûr, vous avez déjà entendu parler de l’escalier Santa Maria del Monte à Caltagirone, en Sicile, un escalier de plus de 130 mètres de long qui relie l’église éponyme à la Piazza del Municipio.
Cent quarante-deux marches sont devenues le symbole d’une belle ville du sud de l’Italie. Bien sûr, vous avez déjà entendu parler de l’escalier Santa Maria del Monte à Caltagirone, en Sicile, un escalier de plus de 130 mètres de long qui relie l’église éponyme à la Piazza del Municipio.
Chacune de ses marches est décorée de carreaux colorés, tandis que sur chaque façade se trouve un revêtement en émail d’Antonino Ragona. Le décor intègre des motifs insulaires du Xe au XXe siècle, créant un spectacle vraiment spectaculaire.
L’escalier était à l’origine en porte-à-faux, construit par Giuseppe Giacalone au début des années 1600, et n’a été unifié que dans la seconde moitié des années 1800 dans le projet de l’architecte Salvatore Marino. Idéalement, il est divisé en dix sections, une pour chaque siècle, chaque section se compose de quatorze étapes, où les éléments géométriques, figuratifs, floraux alternés contiennent des styles différents: de l’arabe au normand, de l’angevin aragonais à la souabe, de l’Espagne à Chiaramonte, de la Renaissance au baroque, en passant par le XVIIIe et le XIXe siècle contemporain.
On peut dire sans aucun doute que l’escalier représente un véritable musée à ciel ouvert car il retrace une grande partie de l’histoire de l’art et de l’architecture.
Au fil du temps, l’escalier est devenu un symbole de Caltagirone, et chaque mois de mai se tient l’Infiorata sur les marches, un hommage à la Madone de Caratini. Des milliers de vases et de plantes sont ajoutés aux céramiques colorées, créant une débauche de teintes arc-en-ciel. L’escalier floral peut être admiré cette année du 1er au 31 mai 2018.
Mais Infiorata n’est pas le seul moment où l’escalier est le protagoniste : les 24 et 25 juillet, fête du saint patron de la ville, Jacques, et les 14 et 15 août, à cent quarante-deux marches, des bougies sont allumées, quitter Où. la seule source d’éclairage.
Les flammes forment une tapisserie de feu de figures décoratives, une tradition transmise de père en fils. A la place des quatre mille tuiles, il y a un silence strict.Le maître architecte a donné des instructions pour réaliser la conception, en fait, pour obtenir l’effet désiré, chaque lumière devait être positionnée dans emplacement correct.
A heure fixe et à un signal convenu, les tuiles s’illuminent une à une, donnant vie à un serpent fougueux. Les mèches se nourrissent des tiges des plantes séchées, et le spectacle dure des heures et implique des milliers de spectateurs.
Il a fallu environ un mois pour se préparer et beaucoup d’enthousiasme, mais au final, beaucoup de travail acharné a payé car le tapis de lumières n’est sorti qu’au moment de la fête, laissant tout le monde sans voix.
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Dominella Trenfio