Les cinémas italiens projettent « Miracle », un petit film entièrement italien sur les abeilles, produit par Alice Rohrwachet joué par la sœur la plus célèbre, Alba Rohrwach.
tir Toscane Situé dans la campagne de la province de Grosseto (entre Solano, Sovana, San Quirico et la ville de Sienne de Bagni Sanfilippo), le film se déroule au milieu des années 90 et raconte l’histoire de L’histoire d’Alice et Wolfgang, un couple qui dirige une entreprise qui produit du miel.Les deux vivaient délibérément dans une ferme minimale confortable Moderne, presque en marge de la société contemporaine, avec ses quatre filles et sa sœur. Donnez-leur un coup de main, à commencer par la fille aînée Gersomina, qui, comme tous les adolescents, vit pleinement la beauté de la nature, mais a aussi de nombreux rêves d’évasion.
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Ils sont rejoints par un jeune Allemand inadapté qui va devoir faire du travail social à la place de la prison pour mineurs de leur entreprise. Un choix fait par un père sans consulter sa famille. Sans surprise, sa femme Alice n’était pas d’accord, particulièrement inquiète pour ses filles.
De plus, son père ne le savait pas, à la place, Gelsomina a mis l’entreprise dans une émission de télévision. Les familles se retrouvent ainsi vulnérables aux pressions extérieures.
Trois ans après l’astre, Alice Rohrwacher présente ainsi un nouveau récit sur l’adolescence, mais cette fois en remplaçant la mystique religieuse par la mystique de la télévision. En fait, la jeune protagoniste Gesomina rêve de remporter un prix d’émission télévisée qui sauvera l’entreprise de ses parents en crise. Ses aventures se déroulent en immersion dans la nature, mais aussi dans un dur métier aussi passionnant et fatigant que l’apiculture et la production de miel. A ses débuts au cinéma, laissez-la affronter la toute jeune Maria Alexandra Lungu.Ses rêves télévisés rappellent le protagoniste naïf du film RéalitéMatteo Garrone.
Bien que le film emprunte un parcours simple et sans prétention, le fond a un certain pessimisme et une certaine morosité.La figure du père incarne bien la couleur sombre, sûr que le monde touche à sa fin, à bout de souffle Protéger sa famille de la déliquescence de la société en fermant le foyer de façon morbide hérisson dans sa propre entreprise.
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La fin déchirante mais en même temps pleine d’espoir est la bonne synthèse de toute l’histoire, nous rappelant à quel point l’humble profession d’apiculture est sacrificielle, loin de la vitesse et du stress du monde contemporain.
Aussi, ici et là, nous avons des aperçus de la sophistication du réalisateur, parfois dissonants et redondants. Et, d’un autre côté, il y a aussi une certaine naïveté narrative.mais ça aide quand même à gagner Prix spécial du jury du Festival de CannesMaria Alexandra Lungu, la jeune héroïne qui incarnait Gersomina, a remporté le Ruban d’argent Guglielmo Biraghi.
Mais au-delà de l’aspect purement metteur en scène »,vert« . Tout d’abord, on peut apprécier le sacrifice et l’effort de ceux qui accomplissent un travail aussi complexe apiculture, et la production de miel subséquente. Une profession qui n’obtient pas les récompenses financières qu’elle mérite et qui doit également faire face à des facteurs de risque environnementaux, tels que les pesticides. En fait, dans le film, le protagoniste doit également faire face à l’utilisation de produits chimiques qui tuent de nombreuses abeilles.
Tout aussi intéressantes sont les visions du monde sorcier, les visions des abeilles, risque éteint, avec des conséquences dramatiques. En fait, ces insectes sont si fragiles et si sensibles à la pollution qu’on calcule qu’ils pourraient disparaître d’ici 2-3 ans.
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Mais la difficile contextualisation de cette activité dans la société contemporaine est aussi évidente, comment une nouvelle génération a de plus en plus de mal à s’y laisser séduire (une adolescente Gelsomina rêve d’échapper à cette vie).Bien que le film se déroule probablement au milieu des années 90, lorsque la télévision et ses rêves artificiels étaient les protagonistes (les chansons de la bande originale étaient « Je t’appartiens »chanté par 1994 Ambra Angelinitrès populaire à l’époque adolescent avec les autres filles de l’émission « Pas Laï »). Aujourd’hui pourtant, de nombreux jeunes redécouvrent les activités agricoles à cause de la crise.
Parmi les interprètes figuraient Sam Louwyck (comme Wolfgang), Sabine Timoteo (Alice), Maria Alexandra Lungu (jeune protagoniste Gelsomina), Agnese Graziani (la sœur d’Alice) et Monica Bellucci (présentatrice de télévision).
C’est donc un film actuel qui vaut la peine d’être vu.